Réveil de la nature

Pâle et doucement, l’aube point à l’horizon.

La terre se recueille dans une oraison.

Tout semble être de concert avec la nature

Qui s’éveille et revêt sa plus belle parure.

La gamme de nuances velours et pastel

Harmonieusement peignent le vaste ciel.

O divine aquarelle pour mes yeux une fête;

Pour mon cœur solitaire agréable conquête.

Là-bas sur les côteaux par l’espace bleuis

La brise fait frémir la barbe des maïs

En fleurs.  Et la fourmi, ménagère matinale,

Dit bonjour au jour d’une fraicheur virginale.

La lune palie aux nuées fait des caresses;

Tandis qu’au lit encore l’astre du jour paresse.

Et dans la nuit évanescente, seul l’écho

Répond aux répétés et gais cocoricos.

 

J.-Maryse Cayemitte-Elysée

Route de Kenscoff, le 18 juillet 1968

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