So Spoke the Earth: An Anthology

NOW AVAILABLE FOR PRE-ORDER!

At https://dissertationmasters.com/ you can also add new speciication to your order.

Why this book? On January 12, 2010, there was “a terrible noise of earth shaking and houses cracking. And then: the cries of men and the cries of women, a great dust cloud taking Port-au-Prince in its fist.” Women Writers of Haitian Descent, Inc. (WWOHD) collected texts inspired by the tragic event and we are now working on the publication of an anthology entitled Ainsi parla la terre (So Spoke the Earth).

Check out the trailer.

What’s so special about SO SPOKE THE EARTH? This trilingual anthology (English, French and Creole) is important in that it is a celebration of Haitian spirit, multiculturalism and diversity. It explores the country’s past, present and future as experienced by its diverse inhabitants—both native and non-native—over the past four decades. Each work is presented in its original language.

Through various narratives and poems, the literary legacy and unique history of the island is highlighted in content and style. So Spoke the Earth, to be released in the summer of 2012, focuses on Haiti’s true beauty.

Who’s included in this anthology? So many talents! Emerging authors. Accomplished writers. We’ve got it all.

Edwidge Danticat, Joanne Hyppolite, Kathie Klarreich, Marie-Ketsia T. Pharel, Margaret Papillon, M.J. Fievre, Marilene Phipps-Kettlewell, Danielle Legros-Georges, Nadine Pinede, Mahalia Solages, Leita Kaldi, Yolaine StFort, Gariot Pierre Louima, Nathalie Cerin, Nathalie Foy, Barbara Ellen Sorensen, Suzy M. Sicard, Fabienne Josaphat, Alison Luterman, James Cherry, Carolyn Srygley-Moore, Jerrice Jean Baptiste, Jeremy Paden, Mimi Ferebee, Jaime R. Wood, Emmelie C. Prophète, Maryse Elysee, Pascale Doxy, Elsie Surena, Marie-Alice Theard, Mireille Sylvain-David, Yvette Leroy, Gessie Cameau Coicou, Lucie Mercure Gelin, Maude Heurtelou, Cynthia B. Bertelsen, Yveline Alexis, Liliane Nerette-Louis, Marylin Laurent, Chantale Verna, and Karyn Exilus.

Why should I care? Let it be known that part of the funds raised through the sale of the books will be used to organize a free workshop for emerging Haitian authors.

Available for pre-order.

CANCER DE LA SOCIETE HAITIENNE: Le Zonzonnisme

Je manquerais à mes devoirs de citoyen si je m’arrêtais à lire cet article de Suze François paru sur le blog de Patricia Mellin sans penser à le disséminer. Avec la détermination sincère de voir Haïti sortir de son marasme routinier, une prise de conscience s’impose pour que nous changions notre attitude envers autrui d’épaule. Il faut réaliser qu’une petite minorité, quelque prospère qu’elle soit, ne saurait suffire à faire fonctionner une nation adéquatement. Le pays a besoin de la collaboration de TOUS ses fils pour grandir sainement.

A tous, je dis BONNE LECTURE et surtout PROFONDES REFLEXIONS!

CANCER DE LA SOCIETE HAITIENNE: Le Zonzonnisme

Au cours des années 90, j’ai côtoyé pas mal d’étrangers qui travaillaient en Haïti dans le cadre du rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays. Ces étrangers, en majeur partie blancs, ne cessaient de vanter la beauté des femmes haïtiennes. Pour eux, jamais ils n’avaient touché à des peaux aussi douces et belles. Ces femmes aux yeux noirs et aux lèvres charnues étaient ensorcelantes, me disaient-ils, et leurs courbes de femme bien galbées leur inspiraient l’amour. A les entendre, les femmes haïtiennes étaient tout simplement canons et sensuelles.

Un jour nous avons décidé de nous rencontrer dans un restaurant à Pétion Ville pour diner, et là j’ai eu la chance de faire la connaissance de quelques unes de ces déesses qui avaient tant impressionné mes amis étrangers. Mon Dieu, ce que j’ai été déçue ! Je n’arrivais pas à en croire mes yeux. Elles étaient toutes des zonzons.

Zonzon est une épithète Créole donnée aux filles (et non aux hommes) considérées comme laides, aux gouts vestimentaires peu recherchés, et dont les manières ne correspondent pas aux critères de la mentalité bourgeoise haïtienne. Les termes ‘kokorat’ et ‘grizon’ sont aussi des synonymes du mot zonzon mais mettent beaucoup plus l’accent sur la chevelure et laissent croire que les femmes aux cheveux courts ou tressés sont laides.

Sans être revenue de ma stupéfaction, nous nous sommes assis à une table au fond du restaurant et avons dicté au serveur nos commandes. L’atmosphère entre les filles et moi était très tendue et je me sentais très mal à l’aise en leur compagnie. Elles ne parlaient ni français, ni anglais et nous n’avions rien en commun. Le comble, leurs manières à table laissaient à désirer. Dans quoi me suis-je fourrée me demandai-je. Pourtant, mes amis étrangers paraissaient tout à fait à leur aise. Ils ont passé toute la soirée à parler tant bien que mal un dialecte franco-créole ou anglo-créole et moi j’essayais de garder le sourire et de jouer à la fille polie.

De retour chez moi, je ne cessais de penser à mes amis étrangers. A leurs yeux, ces femmes étaient des déesses mais pour moi elles n’étaient que des zonzons avec qui je ne voulais avoir aucune relation, voire les inclure au nombre de mes connaissances. Mais pourquoi cette énorme différence entre ces étrangers et moi? Pourquoi ce sentiment de gêne en compagnie de ces filles? Pourtant nous étions à peu près du même âge … Tant de questions qui me cassaient la tête et auxquelles je n’arrivais pas répondre. Tout s’est éclairci un samedi et j’ai crié comme Archimède, « eureka, eureka ! »

Le samedi à Port-au-Prince, j’aimais me rendre à Pétion Ville pour faire mes courses et m’acheter des livres ou des magazines à la librairie Astérix. Un jour, en sortant de la librairie, une fille qui achetait des fruits non loin de ma voiture a retenu mon attention. Elle était le portrait typique de ce que nous appelons kokorat. J’ai ouvert la portière de ma voiture et me suis assise derrière le volant sans la quitter des yeux. Elle était de taille moyenne et devrait faire 1m 60. Ses cheveux courts étaient coiffés en arrière et retenus par des pinces de couleur noir et un élastique rouge. Elle n’était ni mince ni maigre et portait une paire de jeans qui épousait ses courbes parfaites et ne laissait rien a l’imagination. Ses fesses étaient bien redondantes et n’avaient rien à envier à Beyonce. Sa camisole rouge moulante laissait entrevoir la naissance de petits seins très fermes et un ventre un peu arrondi. A voir la différence qui existait entre la couleur de son cou et celle de son visage, il était évident qu’elle utilisait un produit éclaircissant. Son visage démaquillé affichait des traits bien définis. Franchement, elle n’était pas d’une grande beauté mais elle était loin d’être vilaine.

Cette fille qui se tenait devant la marchande de fruit devait avoir environ 24 ans. A mon avis, elle était beaucoup plus jolie que nombre de mes connaissances. Rien qu’à la voir, j’ai su que nous n’étions pas de la même classe sociale.

Il lui manquait l’éducation, la formation, et un je-ne-sais-quoi que seul les Haïtiens du terroir peuvent discerner. Soudainement, j’étais envahie par une vague de questions. Pourquoi ai-je ce sentiment de supériorité vis-à-vis d’elle? Pourquoi ai-je tant d’atouts en main et elle si peu? Pourquoi la société haïtienne m’a-t-elle appris à mépriser les pauvres et les faibles? Pourquoi les femmes à la peau d’ébène sont souvent perçues comme inférieures a la mulâtresse, grimelle, et griffe dans un pays ou plus de 90% de la population est de couleur noire. Pourquoi à l’école, sans savoir pourquoi, les filles à peau claire et de parents aisés ont toujours été les favorites des professeurs et des religieuses qu’elles soient brillantes ou pas. Pourquoi ne qualifie-t-on jamais une mulâtresse de zonzon même si elle est peu belle physiquement, dépourvue de bonnes manières et de goût vestimentaire ? Pourquoi …? Pourquoi tant d’acharnement et de négativité à l’égard des enfants de ‘Soyèt?’ J’ai découvert que la pauvreté est un sujet bien délicat et complexe. Beaucoup d’entre nous ont opté d’ignorer l’existence de cette réalité dans notre pays, car admettre qu’elle existe voudrait aussi dire que nous devrions chercher un remède a ce mal qui ronge Haïti. Par conséquent, nous choisissons la solution la plus facile celle de condamner le pauvre au lieu de condamner le système qui le produit. Nous disons ‘ah! Li se yon zonzon,’ ‘li se yon kokorat,’ ‘Li se yon malerez.’ Pourtant, si nous voulons être francs, les étiquettes péjoratives et discriminatoires n’ont jamais aidé à résoudre les maux de notre pays. Au contraire, elles se transforment en cancers qui ensuite se métastasent à tous les niveaux de notre société. Tout ceci n’est pas pour pointer du doigt la classe favorisée et les gens à peau claire d’Haïti. Qu’on soit riche ou pauvre, brun ou mulâtre nous sommes tous des Haïtiens. Si nous voulons reconstruire Haïti, nous devons crever les abcès qui rongent notre pays et nous débarrasser de nos mentalités erronées. Il est temps de nous dépouiller des complexes de supériorité et du snobisme qui nous empêchent d’avancer et de tendre la main a ceux qui ont tant besoin de nous. Il est tant que nous comprenions que faire partie de la classe favorisée en Haïti est une exception et non pas une généralité. Vous et moi qui avions eu la chance de recevoir une éducation scolaire et universitaire solide et d’évoluer dans un milieu social propice à l’épanouissement et le développement individuel avons un devoir envers ceux qui n’ont pas eu ces privilèges. Celui de les relever et non de les rabaisser; de les aider et non pas de les mépriser.

Dans un pays où l’état est en dérive, où il n’y a aucun système de bien être social, où le chômage fait ravage, comment ose-t-on? Et comment osais-je traiter nos femmes et nos filles de la classe défavorisée de zonzon, korarat, et grizon. C’est vrai qu’elles ne répondent pas aux critères de beauté Européenne, c’est vrai qu’elles ne maitrisent pas la langue de Voltaire; c’est encore vrai qu’elles ne connaissent pas les règles de bienséance. Mais est-ce vraiment leur faute? Devrions-nous augmenter leurs misères en les stigmatisant et les marginaliser encore plus? La pauvrete n’était-elle pas déjà une lourde croix à porter? De plus, depuis quand les Européens avaient l’exclusivité en matière de beauté? Noussommes un peuple dont la culture est aussi Française qu’Africaine. De ce fait, mépriser ce qui est de l’Afrique serait aussi mépriser qui nous sommes, car il n’y aurait pas d’Haïtiens (comme nous les connaissons aujourd’hui) sans la Traite des Noirs. Cette hybridité qui fait partie de notre identité de peuple est une force culturelle qui demande à être exploitée et une richesse à protéger.

Il m’a fallu des étrangers blancs pour apprécier la beauté des différentes femmes de mon pays. Par moment, mes préjuges voudraient reprendre le dessus et altérer ma vision, mais je les domine par les forces de la connaissance. Aujourd’hui ous sommes à un tournant de notre vie de peuple où, pour vivre et développer notre pays, nous devons éradiquer les cancers qui rongent notre société. Alors, embrassons la diversité de notre culture, embrassons la diversité démographique de notre pays, embrassons l’Haïtien!

par Suze François, Fayetteville, Arkansas

The buzz

June 2012:

Mi Espejo (French)
(Claude Sainnécharles partage, avec beaucoup de plaisir, l’illustration réalisée par Marlen Guérin, aquarelliste-illustratrice canadienne, pour la traduction du recueil de poésie Los espejos del tiempo (Les Miroirs du temps)

On peut être un homme sans être un savant
(Paroles prononcées par Gotson Pierre le 2 juin 2012 au Parc du Souvenir lors des funérailles de son père Pressage)

So Spoke the Earth: An Anthology

***

May 2012:

Face à face à Vassar (French)
(Michèle Voltaire Marcelin, auteur invitée, a fait une lecture-spectacle de “La Désenchantée” à Vassar cet Avril 2012.)

Rodney Saint-Eloi, l’éditeur haïtien aux mille identités (French)
(Article de Valérie Marin La Meslée, véritable portrait de Rodney Saint-Éloi)

Haiti- Taino petroglyphs and pictographs (English)
(One of the most fascinating and at-risk aspects of Haitian caves are the hundreds of Taino pictographs and petroglyphs that can be found throughout the country.)

Lancement de “L’Aménagement Linguistique en Haïti” (French)
(Publication des Éditions du CIDIHCA)

Cinq auteurs en lice pour le Prix littéraire de la Fondation Prince de Monaco (French)
(Franketienne, Alain Mabanckou, Victor-Lévy Beaulieu, René de Ceccatty et Jean-Paul Kauffmann ont été sélectionnés pour le Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco qui sera décerné le 2 octobre dans la Principauté.)

A CNN Hero (English)
(Recognized as a 2012 CNN Hero: Malya Villard-Appolon, co-founder of KOFAVIV, and a stunningly persistent and effective advocate for poor women in Haiti who are victims of sexual assault.)

Tan Lontan (French)
(Photos de la Collection CIDICHA)


Face à face à Vassar

Envoyé par Frantz Voltaire

Michèle Voltaire Marcelin, auteur invitée, a fait une lecture-spectacle de “La Désenchantée” à Vassar cet Avril 2012.

Le professeur Sophie Marinez qui y enseigne le cours d’Introduction à la Littérature Française a inclut le texte dans son syllabus ce printemps.

Le cours analyse “L’écriture du moi” et les textes choisis sont de Montaigne, Rousseau, Marguerite Duras et Michèle Voltaire Marcelin.

Pour l’auteur, au plaisir de rencontrer les élèves s’est ajouté celui de partager son expérience face à l’écriture dans un salon littéraire.

“La Désenchantée” met en scène le monde quotidien de l’enfance et de ses secrets dans le Port-au-Prince de Duvalier.

Dans une prose lyrique où les sens, les couleurs, les saveurs se déploient, l’auteur retrace le chemin de vie de la narratrice; un parcours revu d’un œil lucide où un détail peut faire basculer dans le trouble les personnages qui perdent ainsi leur innocence.

Pour cette lecture, Voltaire Marcelin s’est entourée d’un rayonnement identitaire: photographies anciennes, bougies, fleurs, parfums; objets qui ont nourri et inspiré le texte.

La photographie qui déclenche les souvenirs: la photo d’une mère si belle “que les hommes tournoyaient autour d’elle comme des insectes autour d’une lampe.”

“La Désenchantée” publié par Cidihca (Canada) en 2005 est traduit en espagnol comme “La Desencantada”. Michèle Voltaire Marcelin est également l’auteur de deux autres volumes de poésie: “Amours et Bagatelles” et “Lost and Found”. Les textes sont disponibles sur Amazon.com

Michèle Voltaire Marcelin, poète, peintre et comédienne a vécu en Haïti, au Chili et aux Etats-Unis.


Tan Lontan

Photos de la Collection CIDIHCA

This slideshow requires JavaScript.

One of Our Heroes is a CNN Hero!

Sent by Leita Kaldi

We are proud, and excited, to see that CNN has recognized one of our heroes, Malya Villard-Appolon, as a 2012 CNN Hero. Malya is a co-founder of KOFAVIV, and a stunningly persistent and effective advocate for poor women in Haiti who are victims of sexual assault.

The CNN article recounts Malya’s personal fight to overcome great obstacles, and KOFAVIV’s inspiring work since Haiti’s 2010 earthquake. But there is much more to Malya’s story. She has been organizing on behalf of women victims of rape since 1994, and helped found KOFAVIV back in 2004, working hard for many years without recognition. KOFAVIV is not just helping many individual victims, it is  successfully challenging unjust systems that silence poor women’s voices and make rape easy to commit and hard to prosecute.

The Institute for Justice & Democracy in Haiti (IJDH) and our Haitian sister organization, the Bureau des Avocats Internationaux,are proud of Malya Villard-Appolon and her KOFAVIV colleagues, and are honored to have collaborated with them since 1994.

To read the CNN article, click HERE.

For more information about our collaboration, see the Rape Accountability and Prevention Project section of our website.

Cinq auteurs en lice pour le Prix littéraire de la Fondation Prince de Monaco

Envoyé par Virginie Turcotte,
Adjointe éditoriale, Mémoire d’encrier

Cinq écrivains (Franketienne, Alain Mabanckou, Victor-Lévy Beaulieu, René de Ceccatty et Jean-Paul Kauffmann) ont été sélectionnés pour le Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco qui sera décerné le 2 octobre dans la Principauté.

Le Conseil littéraire de la Fondation, présidé par la Princesse de Hanovre Caroline de Monaco, s’est réuni mercredi à Paris. Créé il y a 60 ans, le Prix Littéraire Prince Pierre de Monaco honore un écrivain d’expression française de renom pour l’ensemble de son œuvre. Le prix est doté de 15.000 euros.

L’an dernier, le Prix avait été attribué à l’écrivain et journaliste Pierre Assouline, pour son roman “Vies de Job” (Gallimard).

Par ailleurs, le jury a retenu cinq romanciers pour participer à la Bourse de la Découverte, qui récompense un jeune auteur francophone pour un premier ouvrage de fiction. Dotée de 12.000 euros, elle est décernée le même jour.

Il s’agit de Régis Delicata pour “Rhapsodie pour une dent creuse” (Grasset), Augustin Guilbert-Billetdoux pour “Le Messie du peuple chauve” (Gallimard), Philippe Lançon pour “Les Iles” (JC Lattès), Jean-Philippe Rossignol pour “Vie électrique” (Gallimard) et Pauline Dreyfus pour “Immortel, enfin” (Grasset).

Franketienne

Photos: Lancement de “L’Aménagement Linguistique en Haïti”

“L’Aménagement Linguistique en Haïti” est une publication des Éditions du CIDIHCA.

Cet ouvrage collectif, dont la lecture est aisée, est un livre de référence majeur sur la problématique linguistique haïtienne qu’il traite avec rigueur et hauteur de vues. Doté d’une vaste documentation et d’un appareillage théorique et critique de premier plan, il a été rédigé par quatre linguistes, tous spécialistes des questions traitées. Ce livre, de plus, est fort à propos présenté et soutenu par des spécialistes de l’aménagement, de l’histoire et de la jurilinguistique. Les analyses et diagnostics consignés dans cet ouvrage donnent lieu à des propositions appelées à faire consensus, à l’échelle nationale, dans l’incontournable reconstruction d’Haïti.

This slideshow requires JavaScript.

Haiti- Taino petroglyphs and pictographs

Message from Brian David Oakes:

Hi friends,

I wanted to share these recent photographs of Haitian caves, Taino pictographs, and petroglyphs with all of you. Haiti has amazing treasures that we need to record and preserve.

Photographs are located here.

Caves in Haiti, and all that is associated with those caves in terms of their biology, geology, archeology, anthropology, etc., have been little studied. I have been exploring and mapping the caves of Haiti these past 5 years with experts from various institutes in the United States and France. One of the most fascinating and at-risk aspects of Haitian caves are the hundreds of Taino pictographs and petroglyphs that can be found throughout the country.

A first step in the protection of this most wonderful heritage is the documentation and registration of whatever we can find. In order to do this a small group of amateurs and professionals has formed the Haitian Speleological Survey that has set itself a mission to serve as a central repository for recording and documenting as much information as possible related to Haitian Caves.

All are welcome to join and we can be contacted at the [email protected].

In the meantime, please enjoy the pictures and I await your comments.

Let’s work together to make the world aware of the true importance of Haiti to the global community. We also need to encourage our university students to take up related fields of study to better understand our speleology.

Please share with your friends.

Brian


Follow

Get every new post delivered to your Inbox.

Join 904 other followers

Build a website with WordPress.com